Temptation in the Night
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 Sarah ; Petite humaine perdue entre l'Enfer et le Paradis.

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AuteurMessage
Sarah L. Dawson

Sarah L. Dawson


▬ Age : 38
▬ Date d'inscription : 25/11/2009
▬ Messages : 135
▬ Citation du moment : « Tell me what you kill to save for a life ? »
▬ Avatar & Crédit : Candice Accola & S.aly {A.E}

Pièce d'identité
Profession: Mécano dans le garage de son grand père.
Âge: 19 ans
A propos de lui/elle:

Sarah ; Petite humaine perdue entre l'Enfer et le Paradis. Empty
MessageSujet: Sarah ; Petite humaine perdue entre l'Enfer et le Paradis.   Sarah ; Petite humaine perdue entre l'Enfer et le Paradis. Icon_minitimeLun 14 Déc - 15:04


    What do you have
    In Mind and Body... ?



Sarah ; Petite humaine perdue entre l'Enfer et le Paradis. Lj05
feat Candice Accola
© Aurelie
Nom : Dawson
Prénom(s) : Sarah, Lou
Date de naissance : 23 mai 1990
Âge : 19 ans
Profession : En théorie étudiante, mais l'école c'est pas vraiment son truc. Elle préfère travailler avec son grand père au garage. Mécano donc. Les voitures n'ont plus beaucoup de secret pour elle. Presque 20 ans qu'elle traîne ses mains dans le cambouis dès qu'elle le peut.
Nationalité : Américaine. Pur souche.
Groupe : Ange / Démon / Humain


      Caractère :

      Froide. Distante. Cassante. Elle n’a pas toujours été comme cela, la petite Sarah.
      C’est l’histoire d’une petite fille comme beaucoup d’autres. Avec ses grands yeux bleus bien ouverts sur le monde, elle s’émerveillait de tout. Un coup de vent dans les cheveux de son frère. Le cri perçant d’une buse dans le lointain. Une fleur, qui danse bercée par les alizées. Des choses simples mais qui à ses yeux étaient simplement les plus belles qu’elle n’a jamais vu. Toujours le sourire aux lèvres. Incapable de tenir en place plus de quelques minutes, parce que le monde regorge de surprise et qu’il ne faut pas perdre de temps pour les découvrir. Curieuse. Espiègle. Hyper active mais sage lorsqu’il fallait l’être. Une enfant pleine de joie de vivre, entourée d’amour et de lumière. Une enfant heureuse de vivre.
      Jusqu’à ce qu’ils l’abandonnent tous ou presque …
      Désormais, Sarah c’est un visage fermé, un regard sombre, un ton froid et une méfiance sans borne envers le reste de la planète. Il n’y a plus que deux êtres qui comptent pour elle. Son grand père, et son chien.
      Alors qu’elle était si douce et attachante, la douleur et la perte ont fait d’elle une personne parfois violente, autant par ses gestes que par ses mots, méprisante, orgueilleuse, un peu trop fière et totalement associable. Si on l’attaque, elle n’hésitera pas une seule seconde à se défendre et malgré son petit gabarit, elle ne craint pas l’affront. Parce qu’elle a compris, que parfois les mots font plus de mal encore que les coups.
      Solitaire, elle s’est mise en tête qu’elle ne supportait plus d’être entourée. En réalité, elle souffre de cet éloignement mais redoute plus que tout de s’attacher à nouveau à qui que ce soit. Parce que pour elle, cela signifierait prendre le risque qu’on le lui arrache une nouvelle fois. Elle s’endurcit, devient glaciale, presque insensible parfois. Tout cela dans le seul et unique but de se protéger. Car en réalité, sous cette carapace bien solide, Sarah est une jeune fille avec un grand cœur, mais il a si souvent été piétiné qu’elle ne sait plus vraiment comment le faire fonctionner correctement. Garçon manqué, elle se comporte tel quel. Jurer, frapper, n’est pas un problème pour elle. C’est une pile électrique, elle a besoin d’être occupée en permanence pour ne pas péter les plombs. Ne rien faire signifie avoir le temps de penser et ça, elle s’y refuse. Les souvenirs sont trop douloureux. Ils la rendent fébrile, elle ne supporte pas ça. Jamais aucune marque de faiblesse ne doit transparaître de son âme, elle s’efforce sans cesse d’être forte aux yeux des gens, mais au fond d’elle, elle est au bord du gouffre. Funambule sur un fil bien fragile. Certains jours, il suffirait d’une simple bourrasque pour la faire basculer dans le vide.
      Sarah ne supporte pas tout ce qui se rapproche de près ou de loin à toute forme d’addiction. La drogue bien sur, mais aussi l’alcool, les jeux. Elle ne tolère pas non plus toutes ces filles fascinées par la mode et qui n’ont que ça en tête. Elle n’est pas très tolérante dans le fond et même l’argent la dégoûte mais comme tout le monde, il faut bien qu’elle mange. En revanche, elle n’a jamais eu l’impression d’être au dessus des autres. Elle n’a jamais voulu se mettre en avant et s’il lui arrive parfois d’écraser quelqu’un, de le rabaisser, ce n’est jamais dans le but de paraître plus importante. C’est juste un moyen, certes un peu violent, de se protéger d’un monde extérieur dont elle ne veut plus entendre parler.
      Amère. Elle ne parle jamais de ses parents, et quand bien même les agents du FBI viennent lui poser des questions, régulièrement, elle les envoie balader et leur fait comprendre qu’elle ne veut plus entendre parler d’eux. Ils l’ont abandonné. Ils ont abandonné Lucas. Et ça, elle ne leur pardonnera jamais. Peu importe où ils se trouvent sur le globe, qu’ils s’y restent. Ils n’ont plus leur place dans son cœur. C’est en tout cas ce qu’elle pense.
      Travailleuse. Sarah ne rechigne jamais à la tâche, en dehors de l’école. Rester assis pendant des heures à écouter un prof râler après des élèves qui ne l’écoutent pas, c’était trop pour elle. Bonne élève, elle a fini par baisser totalement les bras. Trop de proximité avec le commun des mortels probablement. Une fois son examen en poche, pour faire plaisir à son grand père, elle a tout arrêté et n’a pas voulu poursuivre ses études. Il a respecté son choix. Son truc, c’est les voitures et ça l’a toujours été. Elle est capable de passer des heures sur un moteur si le résultat ne lui donne pas satisfaction. Toujours prête à rendre service, elle se tuerait à la tâche. Elle a su se faire sa place dans le garage et impose le respect quand à ses aptitudes mécaniques. De ça, elle en est fière et même si elle ne le revendique pas, elle apprécie toujours les compliments d’un client satisfait ou d’un collègue de travail.
      Ses sourires sont rares mais lorsqu’elle joue avec son chien, lorsqu’elle a les mains dans le cambouis, lorsqu’elle parle de tout et de rien avec son grand père, Sarah est heureuse. C’est certes éphémère mais ce sont ces moments là qui lui permettent de garder l’équilibre.

      Sarah c’est une personnalité complexe mais attachante, qui cache son mal être et sa peine derrière une carapace d’aigreur. Elle a simplement peur de souffrir, encore, et même si sa méthode n’est peut être pas la bonne, c’est la seule qu’elle est trouvé.


      Apparence Physique :

      Hautes comme trois pommes. Des cheveux drapés d’or. De grand yeux bleus ouvert sur le monde. Un petit bout de bonne femme d’apparence fragile et douce qui cache en fait un caractère bien trempé. Au premier abord, Sarah n’a rien d’exceptionnel. C’est une jeune fille qui n’aime pas attirer l’attention si bien qu’elle ne se met jamais vraiment en valeur. Alors que les filles de son âge vont de concert pour capter le regard des garçons en s’habillant toujours moins, en se maquillant toujours plus, Sarah elle se cache sous des vêtements amples, difformes, qui ne la mette absolument pas en valeur. Elle n’a pas toujours été garçon manqué. Petite fille, elle était très poupée avec ses beaux cheveux blonds mais les évènements qui ont découlés de sa vie l’ont changé radicalement. Elle ne supporte pas le genre de fille qui font passer le physique avant l’intellect. Pour elle, ce ne sont que des pétasses stupides sans aucun intérêt. Sarah son truc c’est plus les vêtements de garçon, ceux de son frère notamment même s’ils sont bien trop grand pour elle. C’est peut être un peu glauque, de porter les vêtements d’un mort, mais Sarah n’en tient pas compte. Lucas est tout pour elle, vivant ou mort. L’habit dans lequel elle se sent le mieux restera toujours un bon vieux bleu de travail, une salopette en jean qui ne craint pas, tout ce qu’elle peut porter pour faire de la mécanique. Des baggy troués ou pas. De gros sweat larges. Des T-shirt jamais trop féminin. Être une fille ne l’éclate pas plus que ça mais le challenge de devoir sans arrêt faire ses preuves la boost. Ce n’est pas qu’elle n’a pas envie d’être jolie simplement pour elle il n’existe rien de mieux que le naturel. Chacun sa manière de voir les choses. Aux pieds, elle porte essentiellement des chaussures dans lesquels elle peut être à l’aise sur n’importe quel terrain. Aussi bien sur le bitume que sur la terre. Pas forcément toujours légères mais résistantes.
      En dehors de son style vestimentaire, vous l’aurez compris, Sarah a de magnifiques cheveux blonds. Elle les porte mi-long de façon à pouvoir les attacher sans difficultés sans pour autant avoir à les porter court puisqu’elle n’aime pas vraiment ça. C’est une vrai blonde, comme il en existe rarement mais n’allez pas croire le vieille adage, cette bête là est loin d’être stupide. Son âme blessée et son esprit vif sont cachés derrière deux grands yeux bleus. Ni trop clair, ni trop foncés. Les mêmes que ceux de son grand père et ceux de Lucas. Elle en est très fière et c’est d’ailleurs à peu près tout ce qu’elle aime chez elle. Après tout, même si son côté garçon prend le dessus, Sarah reste une fille, avec ses complexes. Par exemple elle n’aime pas du tout ses jambes qu’elle trouve trop maigres. N’espérez pas la voir en jupe, c’est peine perdu. Elle n’aime pas non plus ses poignets qu’elle trouve trop fins alors elle les recouvre de nombreux bracelets en tout genre. Cuir, argent, bois. Elle n’aime pas non plus son nez bien qu’il soit tout à fait dans la normal, ni même ses cheveux puisqu’ils lui rappellent ceux de sa mère mais elle aime trop être différente pour les colorer. Elle porte autour du coup une chaîne en agent avec comme pendentif, tout petit, le chiffre 13. Comme une sorte de pied de nez au destin, pour lui montrer qu’elle n’est pas superstitieuse.
      Sarah n’a pas vraiment de particularités physiques. Pas de tatouage. Pas de piercing. Juste une petite cicatrice au dessus de l’œil gauche, souvenir d’une rencontre fortuite entre son arcade et un radiateur lorsqu’elle n’avait que 5 ans. Plus de peur que de mal, la tête ça saigne toujours énormément.


      Signe(s) Particulier(s) : Une cicatrice sur l'arcade gauche, quasiment invisble. C'est tout. Ah puis son caractère bien trempé. Pour le reste, Sarah est un mystère. A vous de le découvrir.

      Manie(s)/Tic(s) :

      Un tic ou un toc, la frontière est parfois mince. Il faut que tout aille par paire. Chaussures, boites de conserves, ... Tout y passe. Elle sait qu'elle passe pour une maniaque en faisant ça, mais elle ne se contrôle pas. Elle n'essaie d'ailleurs pas de le faire, sachant pertinement que ce serait peine perdue. Faut il voir un message dans ce trouble ? Est ce qu'elle aurait du mal à supporter la solitude la petite Sarah ?



What do you like
In The Life... ?


      Un Livre ; Un livre de mécanique qu'elle a piqué dans un grand magasin.
      Une Musique ; Du vieux rock pleins de bon rifs ou du Dire Straits.
      Un Film ; Maman, j'ai raté l'avion.
      Une Odeur ; Les gazs d'échappement. Non, j'déconne. Faut pas pousser quand même. La vanille.
      Un Lieu ; Le garage de son grand père, en premier. Puis la plage, bien qu'elle n'est pas souvent l'occasion de s'y rendre. Elle aime beaucoup la mer.
      Un Rêve ; Réussir à prendre sa vie en main. Ne dépendre de personne, puisqu'ils l'ont tous abandonné ou presque. Leur montrer, à ses parents surtout, qu'elle n'a pas besoin d'eux.
      Un Souvenir ; Le regard plein de repproche que lui lançait son frère, Lucas, lorsqu'elle venait de faire une bêtise, quelque chose susceptible de la mettre en danger.
      Une Peur ; La drogue. Elle lui a pris ce qu'elle avait de plus cher à son coeur. Elle ne veut pas en entendre parler.


Dernière édition par Sarah L. Dawson le Mar 16 Mar - 21:20, édité 8 fois
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Sarah L. Dawson

Sarah L. Dawson


▬ Age : 38
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Pièce d'identité
Profession: Mécano dans le garage de son grand père.
Âge: 19 ans
A propos de lui/elle:

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MessageSujet: Re: Sarah ; Petite humaine perdue entre l'Enfer et le Paradis.   Sarah ; Petite humaine perdue entre l'Enfer et le Paradis. Icon_minitimeMar 12 Jan - 21:15


    Tell me
    What's Happened... ?


      Histoire :


    - Ce n’est pas facile de se construire lorsque notre existence tout entière est basée sur le mensonge et la perte. Alors à 19 ans, on se retourne vers son passé et on se dit qu’il est temps de faire le point. 19 ans c’est sur, ce n’est pas bien vieux et pourtant, c’est suffisant pour se faire une image radicale d’une vie qu’on pense détester jusqu’à la fin de ses jours. Une fin qui parfois semble bien trop loin d’ailleurs. Mais on s’accroche, parce que finalement on est pas seul. Et puis, n’auraient-ils pas aimé voir leur petite Sarah respirer, vivre comme toutes les jeunes filles de son âge ? Si seulement ils ne l’avaient pas abandonné …

    Extrait du journal intime de Sarah Lou Dawson.

    7 septembre 1996


    Aujourd’hui c’est mon anniversaire. Je suis une grande fille maintenant, j’ai 6 ans et maman m’a offert ce carnet pour que je puisse y écrire mes petits secrets, mes pensées. Pour l’instant je ne sais pas trop quoi écrire et puis j’ai encore un peu de mal mais j’aime bien ça, je crois.
    Papa m’a offert un gigantesque nounours en forme de chien. Je l’adore, même s’il prend toute la place quand je le pose sur mon lit. Je l’ai appelé Lulu, comme le surnom de mon frère. Faut pas le dire mais je crois qu’il aime pas trop qu’on l’appel comme ça. C’est pas grave. Moi je sais que je ne lui fais pas de mal, sinon il me le dirait. Lucas, lui, il m’a emmené à la patinoire hier soir, rien que tous les deux, même si Mami nous surveillait des gradins. Et c’était super. Je l’aime très fort mon grand frère et plus tard je voudrais être comme lui. C’est le meilleur. Lui il est déjà à la grande école alors on se voit moins souvent mais je suis quand même contente parce que je sais que je vais le retrouver tous les soirs et que des fois même on pourra prendre le goûter ensemble. Et puis j’ai adoré les cadeaux de Papi et Mami. Mami m’a offert une poupée. Elle est trop belle, maman m’a aidé à la coiffer tout à l’heure. On s’est bien amusé. Mami a dit que c’était de la part à tous les deux, à Papi et elle, mais je sais bien que Papi il l’aime pas cette poupée. Et puis dans le creux de l’oreille, il m’a dit qu’il m’emmènerait en forêt ce week end, pour me montrer les animaux, leur cachettes, chercher des champignons et tout ça.
    C’était une super journée et même que c’était le meilleur anniversaire de ma vie. Même si l’année prochaine j’espère avoir un chien mais je crois que Papa et Maman sont pas trop d’accord. J’aime Arty, le vieux chien de Papi, mais il est pas très intéressant vu qu’il peut pas trop bouger à cause de son artro je sais pas quoi. En plus il sent pas très bon.


    - Et ce jour là, Sarah ne l’a jamais oublié. Il reste ancré dans sa mémoire comme un des meilleurs souvenirs de son enfance tout entière. Elle n’avait pourtant que 6 ans, mais le visage des membres de sa famille reste gravé dans son esprit. Parce qu’en ce temps là ils étaient heureux. Parce qu’en ce temps là, ils étaient ensemble. Bien sur ils n’étaient pas aussi nombreux que dans certaines autres familles. Il faut dire aussi que déjà à l’époque, sa mère était en froid avec ses propres parents qu’elle ne voyait plus. Ceux-ci, de la vieille bourgeoisie, n’ayant pas vraiment apprécié le choix de leur fille quant à son compagnon, avaient décidé de la renier. Pour elle, ils étaient comme morts et n’existaient plus. Bien sur elle en souffrait mais un simple sourire de Lucas ou de sa sœur suffisait à lui rappeler qu’elle avait fait le bon choix. Et l’amour qu’elle portait à celui qu’elle avait choisi n’avait de cesse de se renforcer. Isabelle était heureuse et lorsque les souvenirs et les pensées sombres s’imposaient à elle, elle les chassait bien rapidement. Peter, son mari, s’en était voulu pendant longtemps de l’avoir séparé de sa famille, mais la sienne l’ayant accueillit comme une fille, une sœur, sa culpabilité s’était estompée au fil des années.
    Une famille aux apparences parfaites et pourtant, c’était loin d’être aussi facile que le décrivait Sarah dans son nouveau journal. A l’époque, elle n’était qu’une enfant et ne voyait pas vraiment plus loin que le bout de son petit nez. Ainsi elle ne se rendait pas compte que les fins de mois devenaient de plus en plus difficile. Elle ne se rendait pas compte que sa grand-mère fatiguait plus rapidement qu’à l’ordinaire, que ses traits se tiraient. Elle ne se rendait pas compte que Lucas, plus âgé qu’elle de cinq années, souriait moins qu’avant, plus conscient qu’elle de leurs soucis. Et puis son père, plus nerveux, qui rentrait plus tard le soir, à l’affût de la moindre heure supplémentaire qu’il pouvait obtenir. Isabelle, sa mère, avait même essayé de trouver un travail mais sans diplôme c’était difficile. Et puis il y avait ses deux amours, qu’elle ne pouvait se résigner à laisser seul trop longtemps. Les parents, tout comme les grands-parents, tachaient de ne rien laisser percevoir devant les enfants, mais Lucas n’était pas dupe. Pour Sarah, tout était normal. Petite fille blonde avec des couettes, espiègle et toujours souriante. Un petit rayon de soleil, qui leur donnait parfois la force de sourire encore, quand l’envie n’y était pas.

    7 septembre 1997

    Aujourd’hui c’est mon anniversaire. J’ai 7 ans. Et Papa n’est pas là. Maman dit qu’il doit travailler plus dur, mais qu’il est désolé de ne pas être là. Je suis triste, même si je ne pleure pas devant Maman, parce que je sais qu’elle est aussi triste que moi. Lucas, lui, il reste calme et silencieux, comme toujours depuis l’hiver dernier.
    Ils croient tous que je ne vois rien, mais je ne suis plus un bébé. L’autre soir je les ai entendus se disputer, alors Lucas est venu dormir avec moi et m’a consolé. Je sais qu’il ne va pas très bien alors j’essaie de le faire rire mais il se force, je le vois bien. J’aime pas le voir comme ça. Mon grand frère que j’aime si fort. Il parle pas beaucoup de l’école mais je crois qu’il en a marre. Il passe beaucoup de temps avec Papi au garage. Moi aussi j’aimerai bien y passer plus de temps, pour qu’il m’apprenne à moi aussi à réparer une voiture, mais Maman dit que c’est trop dangereux. Alors quand c’est lui qui me garde, j’en profite. Mami ne sort plus beaucoup, même si elle est venue me souhaiter mon anniversaire aujourd’hui. Elle a tout le temps l’air fatigué et Papi est obligé de la pousser parce qu’elle ne peut plus marcher alors elle a un fauteuil roulant. Pas de poupée cette année, je suis trop grande maintenant. Elle et Papi, même si je sais qu’il m’emmènera en forêt et que c’est vraiment ça son cadeau, m’ont offert un collier de perle plein de couleur. Je l’adore. Je le porte d’ailleurs autour de mon coup pendant que j’écris et … mince, j’ai fait une tache sur la feuille. Et j’ai plus d’encre.


    - En l’espace d’une année la condition des Dawson s’était aggravé. L’argent était un réel problème et les fins de mois une période propice aux conflits. Lucas ne disait jamais rien. Sarah tentait de rester sage, pour ne pas envenimer les choses. Cette année là, les deux enfants avaient passé plus de temps qu’à l’ordinaire chez leurs grands-parents. Et ils ne s’en plaignaient pas, parce que l’homme était devenu leur modèle, leur repère le plus stable. Le garage de John Dawson était une sorte de gigantesque terrain de jeu pour les deux gamins qui passaient leur temps à courir entre les pattes des employés. Ces derniers les avaient d’ailleurs pris sous leurs ailes. Comme une sorte de grande famille, sans les problèmes. Une bouffée d’oxygène. Mais ils savaient. Ils savaient que ça ne durait jamais bien longtemps, alors ils en profitaient. Et pendant ces moments là, Lucas retrouvait son sourire d’antan. Sarah était heureuse. Parce qu’à ses yeux de fillette, rien n’était plus beau que le sourire de son frère. Alors malgré les problèmes, ils retrouvaient leur innocence l’espace d’un instant. Lucas apprenait la mécanique aux côtés de son grand-père et avait fièrement décrété qu’il deviendrait mécanicien à son tour. Sarah, évidemment, pour faire comme son frère, avait crié la même chose avec une joie non dissimulée. Ce qui avait fait rire aux éclats tous ceux présents. Elle ne s’en était pas formalisée et dans un sourire espiègle avait annoncé un « vous verrez » plein de promesse.

    7 septembre 1998

    Aujourd’hui c’est mon anniversaire. Aujourd’hui j’ai pas eu de nouvelles de Papa et Maman. Aujourd’hui je repense à grand mère qui n’est plus là pour me serrer dans ses bras, parce qu’elle est morte il y a deux mois. Aujourd’hui, Grand-Père se force à sourire mais je vois bien qu’il n’en a pas envie. Aujourd’hui, Lucas se tait et son silence me fait peur.
    Aujourd’hui j’ai envie de m’enfuir, de me cacher dans un petit trou où personne ne saurait me trouver. Aujourd’hui j’ai 8 ans et la seule personne que j’ai envie d’avoir près de moi, c’est Arty, le vieux chien de grand-père qui lui n’est pas décidé à m’abandonner.


    - De bien tristes mots pour une si jeune enfant, mais Sarah a toutes les raisons pour ne pas avoir le cœur en fête. L’année qui vient de s’écouler a apporté avec elle son lot de déception et de souffrance. La situation des Dawson ne s’était pas arrangée, loin de là. Peter a été licencié et n’a pas réussi à retrouver du travail. Il aurait certes pu rejoindre son père au garage mais la mécanique n’avait jamais été son fort, d’autant plus que l’équipe était au complet. Et se voir obliger de demander la charité à ses propres parents lui paraissait inconcevable. Isabelle de son côté avait obtenu quelques petits contrats mais jamais rien de très concluant. Et puis tout à basculé. C’est à ce moment qu’Elle a choisi de faire son entrée dans leur vie. Elle, la drogue. Non pas dans le sens auquel on pense premièrement, la consommation. Non c’était plus vicieux encore. Du fait d’anciennes relations, Peter s’était résolu à entrer dans un monde qu’il s’était entêté à fuir durant des années, pour le bien de sa famille. Mais cette fois, il n’avait plus le choix. Il fallait bien qu’il nourrisse les siens. Au départ, Isabelle était contre, catégoriquement et puis quand l’argent à commencer à rentrer à nouveau dans les caisses, elle s’est ravisée. Des dealers. Les parents Dawson, petite famille autrefois bien tranquille, étaient devenus des revendeurs de drogue. Un peu au départ, puis des personnes étranges avaient commencé à défiler à la maison, sous les regards parfois effrayés des deux enfants. Lucas, prenant son rôle de grand frère très au sérieux, tentait de protéger Sarah de tout ça mais il ne pouvait pas toujours être là, et la petite n’eut d’autre choix que de voir des choses qu’elle n’aurait jamais du voir, même si la plus part du temps, elle ne comprenait pas vraiment ce qu’il se passait. Tout ce qu’elle voyait c’est que Papa et Maman étaient plus souvent à la maison qu’avant mais que contrairement à ce qu’elle avait espéré, cela ne la rendait pas plus heureuse que ça. Ils étaient là physiquement, c’est certain, mais leur esprit traînaient ailleurs, bien loin. Plus le temps passait et plus ils devenaient nerveux, à l’affût du moindre bruit, sursautant dès qu’une porte claquait. Sarah ne les reconnaissait plus, en avait peur parfois même. Alors elle se réfugiait dans sa chambre, près de son frère, au garage ou bien chez ses grands-parents. L’ambiance là bas n’était pourtant pas plus agréable. Le grand-père des petits arborait une mine toujours plus sombre au fil des jours. Il ne riait plus comme avant. Quant à leur grand-mère, elle n’était plus capable de se lever et restait alité la moitié de la journée. Tous savaient que ce n’était qu’une question de temps. Lucas lui-même c’était fait une raison. Sarah, elle, toujours plongée dans son innocence tant bien que mal, continuait de croire qu’elle se remettrait et que tout redeviendrait comme avant. Ou bien tachait-elle simplement de s’auto-persuader, peut être pour rendre les choses plus faciles dans son esprit d’enfant malmené.
    Puis le jour qui bouleversa sa vie arriva. C’était un matin de juin où les enfants n’avaient pas école. Ils étaient à la maison avec leur mère, partageant l’un de ces rares moment de répit. Tous les trois préparaient un gâteau pour leur père et mari, sans raison particulière, juste pour le plaisir d’être ensemble. Il était prévu que Peter rentre déjeuner alors tous s’afféraient le sourire aux lèvres dans leur petite cuisine. En cet instant, ils étaient loin de se douter de ce qui se produirait seulement quelques minutes plus tard.
    A l’arrière de la maison, une porte claqua violemment et des bruits de pas suivirent, venant droit vers la cuisine. Réflexe maternelle, Isabelle se positionna devant ses enfants, les bras écartés de chaque côté de son corps. Elle poussa un soupir de soulagement lorsque le visage de son mari apparut dans l’entrebâillement de la porte. Cependant, elle comprit tout de suite que quelque chose n’allait pas. L’expression horrifiée, mal dissimulée, que laissait transparaître son regard lui glaça le sang. La suite reste assez floue dans l’esprit de Sarah. C’est ce qu’on appelle la mémoire sélective. Disons qu’elle a préféré oublier cet épisode douloureux de sa vie. En grandissant, elle a appris ce qu’il s’était vraiment passé. Toutes ces messe-basses et ces non-dits. Ses parents, des trafiquants de drogue, repérés par la police. Ce jour là, ils ont du quitter le pays en urgence sous peine de prendre des années de prisons. Ils ont confié les enfants à leur grand-père et ont disparu sans laisser de trace. Après il y a eu les interrogatoires, parfois un peu violent, surtout pour des enfants qui ne comprenaient pas pourquoi leurs parents les avaient abandonnés. Certains policiers ont d’ailleurs voulu en jouer mais Sarah n’avait rien à leur dire, malheureusement pas par choix. Dans un sens, cette fuite improvisée, cette absence de nouvelles, les protégeaient un tant soit peu mais Lucas lui supportait de moins en moins cette situation bien qu’il s’entêtait à garder le silence ou bien à répondre par monosyllabes. Non. Oui. Parfois un « Je sais pas ». Fort heureusement, les enfants n’étaient pas seuls. Leur grand-père était là et prenait le temps de venir à chaque convocation. Il ne comprenait pas plus le choix de son fils et sa belle-fille, et n’avait lui non plus aucune idée de leur localisation mais le ton qu’il employait en présence des forces de l’ordre était bien moins cordiale que celui de Sarah. Ce fut une période très difficile pour la fillette. La violence qu’avait entraîné leur fuite, puis leur absence. Aussi bien physique que l’absence de nouvelles. Le premier mois fut un cauchemar mais Lucas était toujours là pour la consoler en cas de besoin. Lui n’exposait pas ses états d’âme. Il avait toujours été d’un naturel secret mais les évènements passés avaient accentué ce trait de son caractère. Sarah s’en moquait pas mal, elle n’avait pas besoin de ses mots. Unis par quelque chose de plus fort, un seul de ses regards suffisait à l’apaiser, à lui faire comprendre ce mélange d’émotion qui habitait les pensées de son grand frère.
    Ils habitaient désormais près du garage, chez leurs grands-parents. La vie reprenait peu à peu son cours lorsqu’un nouveau malheur s’abattit sur eux. La perte de leur grand-mère. Encore un cap très difficile pour Sarah et Lucas, mais surtout pour leur grand-père qui venait de perdre le seul et unique amour de sa vie. Il avait beau savoir que ce n’était qu’une question de temps, la douleur n’en fut pas moins lourde.

    Et puis ils apprirent à vivre comme ça, tous les trois.

    7 septembre 2005

    Aujourd’hui, c’est mon anniversaire. Et en fouillant dans mes vieux cartons j’ai retrouvé mon journal, celui que ma mère m’avait offert pour mes 6 ans. Il est plein de dessins, de photo, et d’impressions en tout genre. J’ai tout relu. J’ai ris, j’ai pleuré. Toutes ces émotions m’ont laissé sans voix et puis j’ai décidé d’y reposer ma plume après des années de silence.
    Aujourd’hui j’ai 15 ans. La vie a beaucoup changé mais finalement reste globalement la même. Je vis toujours avec Grand-père, mais Lucas a déménagé. Il a pris un appartement en colocation avec Alexander, son meilleur ami. Je sais pas si c’est vraiment une bonne idée vue les conneries qu’ils font ces deux là quand ils sont ensemble. Enfin, moi je suis bien avec Grand-père. On s’éclate bien tous les deux, enfin tous les trois je devrais dire. Pour mes 13 ans j’ai enfin eu le droit d’avoir un chien. Depuis que Arty est mort, Grand-père ne voulait pas en entendre parler mais finalement il a craqué quand il a vu la bouille de Max. C’est un croisé Border-Collie, il doit avoir 4 ou 5 ans maintenant. Je l’ai trouvé dans le Parc, il était abandonné, comme moi. On s’est compris tout de suite et je l’ai ramené avec moi. Au début, Grand-père a crisé, pour la forme, mais j’ai bien vu que lui aussi avait eu le coup de foudre pour ce chien. Il est génial.
    Sinon l’école, c’est plus vraiment ce que c’était. J’aime pas ça, je m’ennuie à longueur de journée mais hors de question de sécher sinon je me retrouve avec le frangin, Alex et le grand-père sur le dos. Ils m’étouffent parfois mais je ne sais pas ce que je deviendrais sans eux. Je passe tous mes samedi à bosser au garage et j’adore ça. Je sais qu’ils ne prennent toujours pas au sérieux, mais j’aime vraiment ça. Et je suis plutôt douée même si jamais l’un d’entre eux ne l’avouera. Non, ça leur écorcherait la bouche. Peu importe, moi je sais ce que je vaux et c’est tout ce qui compte. Et le dimanche, en général c’est balade en forêt avec Max et Grand-Père. Parfois Lucas vient avec nous mais c’est de plus en plus rare. Il a sa vie maintenant et pour rien au monde je ne voudrais l’en priver. On en a tellement bavé lui et moi que je serais la dernière des sœurs de m’imposer à lui et de lui voler sa liberté. Il a toujours été là pour moi, mais je suis grande maintenant, et même si sa présence me manque je suis parfaitement capable de me débrouiller toute seule. Enfin plus ou moins. Et puis je sais qu’Alex a besoin de Lucas, peut être même plus que moi. Il a traversé des choses difficiles. Il a besoin de soutien. Il sait qu’il peut compter sur notre famille, on ne le lâchera pas.


    - Sarah a bien grandi. Elle maintenant une jeune fille de 15 ans et ses couettes d’enfants ont laissé place à une longue chevelure sauvage aux couleurs des champs de blés. Son regard n’est plus aussi rieur que celui de son enfance mais elle garde la face. Pour eux. Ses raisons d’être, de survivre. Ses hommes, comme elle les appelle. John, son grand-père, bien sur. Toujours là, veillant sur sa nichée comme un papa poule. Lucas, qui même s’il est moins présent reste toujours l’être qu’elle aime le plus au monde. Il y a Alex aussi, comme une sorte de deuxième grand frère. Ils se chamaillent souvent, puis se réconcilient dans des rires sonores. Lucas se méfie d’ailleurs de ça, comme tout grand frère qui se respecte. Il les trouve parfois trop proche mais ne dit rien. Lucas n’a pas changé pour ça, il est toujours aussi peu bavard, mais il observe, garde un œil protecteur sur sa petite sœur. Et puis Max. Fidèle compagnon, qui a trouvé une maison où on a su l’aimer dès le premier jour. Un monde exclusivement masculin qui convient parfaitement à Sarah. Les filles, c’est pas vraiment son truc. Elle n’a d’ailleurs pas vraiment d’amies. La plus part du temps, les autres filles de l’école se moquent d’elle ou bien l’ignorent, la mettent à l’écart, parce qu’elle n’est pas vraiment comme elles. C’est vrai que Sarah est assez garçon manqué. Après tout, elle a grandi dans un monde d’homme, et parfois l’absence de sa mère se fait sentir.
    Elle ne montre jamais rien de ses émotions, comme si c’était une marque de faiblesse. Sarah fait parti de ceux qui préfèrent être seul plutôt que d’avouer au monde qu’ils souffrent et par la même, avoir l’air plus agréable et donc appréciable. La compagnie, elle n’en a pas besoin. Elle a ce qu’il faut chez elle. Et le reste, ça ne lui manque pas. Les virées entre copines, les fêtes. Tout ça ce n’est pas vraiment son truc. Alors parfois elle suit Lucas et Alexender dans leurs sorties mais à son grand damne, c’est de plus en plus rare. Les deux garçons se font de plus en plus secrets. Le changement est perceptible mais Sarah s’entête à ne rien voir. Non, pas eux. Elle ne peut pas les perdre. Elle ne les laissera pas s’échapper à leur tour.

    Pourtant, elle devrait ouvrir les yeux car ce qui se passe est certes difficile à percevoir mais tellement flagrant quand on y pense. De nouvelles années défilent, et Lucas s’éloigne toujours plus. Alexander n’est plus le même. Sarah se rend compte que son grand-père n’aime plus vraiment le voir traîner près du garage, près de sa petite fille. Il est différent. Son comportement, son allure, tout. Il y a comme un fossé entre eux quatre désormais et la jeune fille en souffre énormément bien qu’elle s’entête à le cacher.

    7 septembre 2007

    Aujourd’hui, j’ai 17 ans. Et ma vie vient de prendre un nouveau détour auquel je ne m’attendais pas. Les choses vont mieux pour nous tous. Ce fossé que j’ai tant craint s’est refermé. Il s’est tellement refermé que nos chemins ne se sont plus quitté. Celui d’Alex et le mien. Si Lucas venait à l’apprendre il le tuerait, alors on se cache. Une relation hors du commun tant on se connaît par cœur. Voilà deux mois que ça dure mais nos liens sont toujours aussi fort si ce n’est plus.
    Pas le temps d’en dire plus. Il arrive.


    - Un rêve. S’il n’y avait pas ses fouines du FBI pour les harceler sans cesse. Sarah et Lucas n’ont pas eu de nouvelles de leurs parents depuis des années mais ne s’en formalisent plus. Son mal être, elle a trouvé une épaule sur laquelle elle peut le laisser peser même si l’un comme l’autre, préfèrent s’amuser. Lucas ne sait rien de ce nouveau lien qui unie sa petite sœur et son meilleur ami mais il a compris qu’Alex avait tout autant besoin de Sarah que de lui. Il a vécu des heures sombres avec le départ de sa mère, la mort de son père et le placement de ses frères et sœurs. Ils sont tous là les uns pour les autres. Une famille. Une vrai.

    Comme si ça pouvait durer …

    7 septembre 2008

    Aujourd’hui, j’ai 18 ans. Une nouvelle fois ma vie s’est arrêtée. La liste est longue, très longue. Trop longue.
    Il y a six mois, Max s’est fait écraser par un chauffard qui n’a même pas pris la peine de s’arrêter. Heureusement, il est mort sur le coup même si ça n’enlève rien à la douleur.
    Et puis j’ai perdu les deux hommes de ma vie. Lucas. Je ne sais même pas pourquoi je suis encore en vie. Une overdose. Et je n’ai rien vu venir. J’ai été aveugle, et stupide. Il est mort dans mes bras et je crois, je veux dire je suis sure, qu’une partie de moi s’est envolé avec son dernier souffle. Tout ça, c’est de la faute d’Alexander. S’il n’avait pas entraîné Lucas dans la drogue, il serait toujours là, avec moi. Je le déteste. Je ne veux plus jamais le revoir.
    Pour moi, même si grand père est toujours là, le monde ne tournera plus jamais.


    - Voilà plus d’un an maintenant que Lucas est mort et Sarah s’accroche à la vie pour lui, parce qu’elle sait qu’il n’aurait pas voulu qu’elle lâche prise. Alexander, c’est encore trop douloureux même s’il prend toujours une immense place dans son cœur. Entre l’Amour et la Haine, le fil est mince. Elle est encore incapable de le regarder dans les yeux sans pleurer, sans le détester.
    La vie reprend lentement son court et depuis peu, la jeune fille à un nouveau compagnon de route. Jackpot, un nouveau chien. Le portrait craché de Max. Et comme si le hasard aimait jouer des tours, c’est au même endroit qu’elle l’a trouvé.

    Ecoutes petite Sarah, n’est ce pas la voix des Anges que tu entends ?

      Anecdote Insolite : (facultatif)

      Comment est-il/elle devenu(e) Immortel ? : (uniquement pour les Démons et les Anges, 5 lignes minimum)


Dernière édition par Sarah L. Dawson le Jeu 27 Mai - 12:16, édité 2 fois
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Sarah L. Dawson

Sarah L. Dawson


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▬ Citation du moment : « Tell me what you kill to save for a life ? »
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Pièce d'identité
Profession: Mécano dans le garage de son grand père.
Âge: 19 ans
A propos de lui/elle:

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MessageSujet: Re: Sarah ; Petite humaine perdue entre l'Enfer et le Paradis.   Sarah ; Petite humaine perdue entre l'Enfer et le Paradis. Icon_minitimeMar 9 Fév - 20:17


Me , Myself and I
More about my perfection...

        Pseudo/Prénom : Lili
        Âge : 24 ans Oh MY GOOOD
        Ancienneté en Rp : Deux ans.
        Comment avez-vous connu le forum ? : Par sa créatrice, Ez ♥️
        Comment le trouvez-vous ? : Il est super, quelle question Diable
        Autre chose à dire ? : Ouais. Vas donc créer ta fiche au lieu de perdre ton temps sur la mienne Good job
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